Alcoolisme : même occasionnelle, la surconsommation fait des ravages

Selon une récente enquête de Santé Publique France, un quart des français consommerait trop d’alcool au quotidien. Consciemment ou avec déni, la plupart des consommateurs d’alcool adaptent même le type d’alcool à la saison en cours : vin chaud en hiver, spritz ou mojito en été.

L’alcoolisme n’est ni plus ni moins qu’une dépendance s’accompagnant de manifestations pathologiques. Si on parle souvent de dépendance au tabac, ce réel problème de société reste sous-jacent et peu pris en considération.

L’alcool de la fête

Un événement à fêter ? Qu’il s’agisse d’un anniversaire, d’une augmentation de salaire, de l’annonce d’une bonne nouvelle ou juste pour le plaisir de retrouver des amis de longue date, toutes les occasions sont bonnes pour aller « prendre un verre ». Un, puis deux, puis trois et on reprend le volant pour rentrer, au-dessus du seuil autorisé qui augmente le risque d’accidents de voiture et qui met tout le monde en danger, soi-même et les autres.

L’alcool de l’habitude

En plus de ces soirées « occasionnelles » qui à force ne le sont plus, il y a la prise d’alcool par habitude, autrement dit, une dépendance inconsciente qui s’installe et vous pousse à boire. Si vous vous rendez compte qu’en semaine, le soir, devant la télé ou au dîner vous prenez systématiquement ou presque un verre de vin ou une bière, vous êtes désormais dans cette phase deux. Attention, le pas a vite été franchi sans même que vous ne vous en soyez rendu compte. C’est votre corps qui parle et exprime un besoin, même si vous trouverez toutes les meilleures excuses du monde pour justifier ce verre de plus…

L’alcool en toutes circonstances

Enfin, il y a l’alcool tout court, l’alcool tout le temps. Cette consommation fait partie du quotidien et des rituels de tous les jours, au même titre que le brossage de dents. D’ailleurs, si vous ne consommez plus quelques temps, vous devenez vite irritable et sur les nerfs. L’alcoolisme s’est donc installé, le risque de danger est plus que jamais présent et il est grand temps de consulter, même si l’égo et le moral en prennent un coup car cette acceptation est difficile.

Afin d’éviter de tomber en phase 2 ou 3, pensez toujours à modérer votre prise d’alcool et à optez pour une consommation responsable et raisonnable. C’est en buvant occasionnellement que le plaisir n’en sera que plus grand. De plus, si vous buvez et devez reprendre le volant, n’oubliez pas votre SAM, le conducteur désigné qui ne boit pas et ramène tout le temps sain et sauf à la maison ! D’ailleurs, le dernier slogan de Santé Publique France quant aux nouveaux repères concernant la consommation d’alcool est « Deux verres par jour, et pas tous les jours ! ».

À lire aussi : Les conséquences méconnues liées à la surconsommation d’alcool