Implants capillaires : où en sommes-nous aujourd’hui ?

Lorsqu’on est un homme qui vient d’atteindre la quarantaine, voir son crâne se dégarnir petit à petit peut s’avérer assez dérangeant au quotidien. Car même si cela n’est qu’un signe de vieillesse parmi tant d’autres, nous sommes loin d’être égaux face à l’alopécie. En effet, il faut savoir qu’elle débute déjà chez approximativement 20% des hommes entre 20 et 30 ans. C’est pourquoi pour y remédier, on préconise le plus souvent la greffe de cheveux puisque c’est la méthode qui apporte les meilleurs résultats.

Voici un petit aperçu de l’état des connaissances sur le sujet en 2024.

Des techniques qui varient en fonction du type d’alopécie

De nos jours, lorsqu’on demande à un chirurgien expérimenté de faire des implants capillaires capables de durer, celui-ci propose en général plusieurs techniques modernes :

  • La greffe de cheveux FUT (Follicular Unit Transplantation) : c’est celle qui nécessite le moins d’interventions puisqu’elle permet de couvrir de grandes zones en une seule session. Pour cela, on va prélever une bandelette de cuir chevelu à partir de laquelle seront extraites les unités folliculaires. Ces dernières demeurent ainsi intactes, mais en contrepartie, la cicatrice met du temps avant de guérir.
  • La greffe de cheveux FUE (Follicular Unit Extraction) : moins invasive que la méthode FUT puisqu’on extrait individuellement des unités folliculaires, il faut néanmoins prévoir plusieurs sessions en fonction de la taille de la zone receveuse. En moyenne, son coût est aussi plus élevé.
  • La greffe de cheveux DHI (Direct Hair Implantation) : c’est la plus récente et on peut dire qu’il s’agit d’une évolution de la greffe FUE. Pour la résumer simplement, elle est encore moins invasive (follicules implantés sans effectuer d’incisions) et plus précise. Par contre, elle est encore plus coûteuse et demandeuse en temps.

Comme aucune de ces techniques n’est “parfaite”, c’est le chirurgien qui décidera avec vous de laquelle mettre en oeuvre. Cela dépend de votre type d’alopécie (voir l’échelle de norwood), de l’épaisseur de votre cuir chevelu, mais aussi du budget que vous êtes prêt à mettre. Le professionnel de santé fera aussi de la prévention en vous indiquant entre autres les gestes et pratiques à éviter après la greffe de cheveux réalisée.

Des résultats probants tant que vous choisissez un bon chirurgien

Aucune des techniques que nous avons présentées précédemment ne propose un taux de réussite de 100%. Le maximum que l’on peut obtenir est d’environ 95% avec la méthode FUE combinée à celle DHI. Car oui, le chirurgien est parfois amené à utiliser plusieurs méthodes sur un seul patient pour parvenir aux meilleurs résultats possibles.

Dans tous les cas, méfiez-vous des promesses où on vous vend un taux de réussite de 100% : les arnaques existent aussi dans ce milieu ! À ce titre, nous vous déconseillons de vous rendre en Turquie afin de payer moins cher puisque les interventions sont loin d’être sans risque. Mieux vaut privilégier une clinique en France avec un chirurgien formé dans les règles de l’art et qui suit des règles déontologiques strictes. Vous paierez très probablement plus cher (cela peut varier entre 2 500 € et 10 000 €), mais avec des résultats à la hauteur !