Ces comportements parentaux qui nuisent à la réussite des enfants

Les chercheurs qui étudient la relation enfants / parents on compris ce que les parents peuvent faire – ou ne pas faire – pour aider leurs enfants à s’épanouir.

Tous les bons parents veulent que leurs enfants réussissent, mais soyons honnêtes : l’éducation des enfants est un chemin long et difficile et, quelles que soient vos intentions, vous n’y parviendrez jamais parfaitement.

Heureusement, la relation entre les enfants et les parents est bien étudiée et les chercheurs en apprennent sans cesse davantage sur ce que les parents peuvent faire – ou ne pas faire – pour aider leurs enfants à s’épanouir. Voici quatre comportements incroyablement communs de parents qui, selon les experts, ne sont pas bons pour les enfants à long terme.

Ils leur donnent des quantité de nourriture trop grandes

Les personnes en surpoids sont moins susceptibles d’être embauchées, souvent stéréotypées comme étant paresseuses et plus susceptibles d’être considérées comme non qualifiées pour des postes de direction. Les parents peuvent jouer un rôle important dans le fait que leurs enfants aient ou non un indice de masse corporelle sain. Des chercheurs de Penn State ont fourni des repas et des collations à 46 enfants de trois à cinq ans en deux périodes de cinq jours. Au cours de la première période, ils ont donné aux enfants une quantité de nourriture normale et, au cours de la deuxième période, ils ont augmenté les portions de 50 %.

Pendant chacune des deux périodes, les enfants pouvaient manger autant ou aussi peu qu’ils le souhaitaient et, par la suite, les restes de nourriture étaient pesés. Il s’avère qu’au cours de la deuxième période, lorsqu’on a offert plus de nourriture aux enfants, ils ont mangé en moyenne 16 % plus de nourriture, ce qui a entraîné une augmentation de 18 % du nombre de calories.

Ils les protègent contre les situations stressantes

70% des enfants anxieux dont les parents ont participé à une étude menée par l’Université Yale ont déclaré n’avoir aucune inquiétude à la fin de l’étude. Les parents, et non leurs enfants anxieux, ont participé à une thérapie au cours de laquelle ils ont appris à pousser leurs enfants à affronter leurs peurs au lieu de les protéger de celles-ci. Les parents ont appris :

  • à faire en sorte que leurs enfants se sentent compris.
  • à dire des choses pour renforcer leur confiance.
  • à leur dire qu’ils peuvent maîtriser leurs anxiétés sans avoir besoin d’être sauvés de celles-ci.

Ils crient

Les chercheurs ont découvert que ce comportement parental est similaire à la fessée et entraîne des niveaux plus élevés d’anxiété, de stress et de dépression ainsi qu’une augmentation de l’agressivité chez les enfants.

Alan Kazdin, professeur de psychologie et de pédopsychiatrie, propose une approche différente : Il s’agit de dire à votre enfant exactement ce que vous voulez qu’il fasse à l’avance, et de modeler ce comportement vous-même. Quand ils font ce que vous leur avez demandé, vous devez les féliciter d’une manière loufoque ou extravagante de façon à ce que ça attire leur attention, et de conclure par un touché affectueux (accolade, câlin, etc…).

Cette approche est finalement assez logique et n’importe qui peut comprendre qu’elle a plus de chances d’entraîner les comportements positifs que vous recherchez chez vos enfants. Ensuite, vous devez dire, d’une voix très haute et joyeuse, exactement ce que vous louez. Et puis la troisième partie est que vous devez toucher votre enfant et lui donner une sorte de louange non verbale. La sottise est une caractéristique, pas un bug. Il fait remarquer à l’enfant l’éloge qui accompagne un comportement correct.

Cette approche est finalement assez logique et n’importe qui peut voir qu’elle a plus de chances d’entraîner les comportements positifs que vous recherchez chez vos enfants. Mais il faut faire preuve de prévoyance et résister à la facilité de réagir négativement lorsque les enfants ne font pas ce que vous voulez.

Ils lisent des livres électroniques avec eux

La lecture avec les enfants les aide à développer leur langage et leurs compétences en lecture et à tisser des liens avec leurs parents, mais tous les formats de livres ne sont pas égaux. Une étude récente a déterminé qu’en lisant des livres imprimés, les parents et les jeunes enfants parlent davantage et ont des interactions de meilleure qualité, comparativement aux versions électroniques des mêmes histoires.

Durant cette étude, les parents ont posé plus de questions ouvertes à leurs enfants lorsqu’ils lisent des livres imprimés, comparé aux deux autres formats. Apparemment, le fait de taper, de glisser les doigts ou de parler à l’appareil distrait les enfants et les éloignent de l’histoire.