La mycose vaginale est une infection du vagin ou de la vulve engendrée par un champignon. Une femme sur quatre a déjà été victime de cette infection vulvaire au moins une fois. Mais quelles peuvent être ses conséquences si elles sont mal traitées ?
Sommaire
Définition de la mycose vaginale
La mycose vaginale, une infection généralement bénigne, est généralement engendrée par le Candida Albicans, un champignon qui se trouve naturellement dans l’appareil génital. Il est à rappeler que la flore vaginale est constituée de bactéries qui ont pour rôle de protéger le vagin des infections grâce à l’acidité qu’ils forment étant donné que l’humidité et la chaleur du vagin se présentent comme un environnement favorable pour la croissance des champignons. Cette acidité empêche donc la prolifération de ce champignon dans le vagin. Mais cependant, un changement des conditions vaginales comme l’excès de l’acidité du vagin et le déséquilibre de la flore vaginale peuvent favoriser la multiplication de champignon.
Comment reconnaître la mycose vaginale ?
Une mycose vaginale est facilement identifiable par ses symptômes. Cette infection peut engendrer une démangeaison légère à sévère, mais des brûlures vulvaires et des rougeurs peuvent également apparaître. Lorsqu’une femme est victime d’une mycose vaginale, elle peut avoir des pertes blanches abondantes et épaisses accompagnées d’une odeur désagréable.
Les causes de la mycose vaginale peuvent être nombreuses. Un affaiblissement de la flore vaginale peut par exemple engendrer la mycose. Cela pourrait être dû à la prise d’antibiotiques éliminant les bactéries nécessaires pour combattre les infections ou encore un excès de toilette qui tue les défenses immunitaires. La mycose vaginale peut aussi affecter les femmes stressées ou fatiguées.
L’humidité accroît les risques d’infections vaginales, ce qui explique donc qu’une inflammation ou irritation vaginale après un rapport sexuel non lubrifié peut s’aggraver et devenir une mycose. Le port de sous-vêtement serrés et confectionnés avec des matières autres que le coton qui absorbe efficacement l’humidité est donc déconseillé car peut favoriser les infections à levures.
Les troubles hormonaux affectent la défense immunitaire du vagin, le taux d’œstrogènes chez une femme peut donc aussi être source d’une mycose vaginale. Les champignons se nourrissent de sucre, il va donc de soi qu’une consommation excessive d’aliments riches en sucre peut faire apparaître la mycose vaginale.
Traitement et prévention
La mycose vaginale peut être traitée facilement durant 3 semaines en moyenne après une consultation médicale. Des médicaments oraux peuvent être prescrits accompagnés de l’application d’antifongiques sous forme d’ovules qui devront être insérés dans le vagin ou de crème appliquée une à deux fois par jour. Ces derniers agiront pour contrer la prolifération des champignons.
Il est bien possible d’éviter et de prévenir la mycose vaginale en adoptant les bons gestes et en utilisant les bons produits. Il n’est pas nécessaire de frotter durement le vagin lors de la toilette intime et il est également inutile de laver l’intérieur car il est autonettoyant. Utiliser un produit similaire à l’environnement du vagin est recommandé, soit un produit à pH acide. Cependant il est préférable de privilégier le pH neutre ou alcalin pour les victimes de la mycose.
Pourquoi traiter la mycose vaginale ?
Même si une mycose vaginale n’est généralement pas très grave et se soigne facilement, il est possible qu’elle soit liée à une autre maladie. Pour être certain que des infections sexuellement transmissibles comme l’herpès génital n’accompagnent pas la mycose vaginale, il est toujours recommandé de consulter un spécialiste. Il est à noter que si le partenaire présente également des symptômes de rougeurs sur le pénis après des rapports sexuels, ce dernier devra également suivre un traitement.
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