Chiropractie : histoire, définition et utilisation

A l’échelle mondiale, la chiropratique est la 1ère profession de santé manuelle. Elle est reconnue comme experte de la colonne vertébrale et des articulations. Elle est partenaire officielle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis 1997.

La chiropratique traite les pathologies mécaniques de l’appareil neuro-musculo-squelettique mais aussi de leurs répercussions neurologiques (sciatique, névralgie cervico-brachiale, cruralgie, névralgie intercostale…) et biomécaniques. Elle est aussi utilisée en prévention et contribue au confort quotidien. Elle s’adresse principalement à toute personne souffrant de problèmes articulaires, en particulier de problèmes de dos.

Le terme « chiropratique » est dérivé de 2 racines grecques signifiant « mains » et « mise en action ».

Son histoire

Dans la Grèce antique, les médecins,  Hippocrate en particulier, recouraient déjà aux manipulations vertébrales. Cependant c’est en 1895 que Daniel David Palmer a fondé la chiropratique moderne (aux Etats Unis). Il développa sa technique en s’appuyant principalement sur l’anatomie et la radiologie.

Il créa, 2 ans plus tard, en 1897, une école qui prendra ensuite le nom de « Palmer College of chiropractic « , célèbre collège de chiropratique qui existe encore aujourd’hui. Excellant dans son nouveau métier, DD Palmer s’entoura de médecins et de chirurgiens, dont plusieurs ont figuré parmi ses premiers élèves et enseignants.

Il mourut en 1913, à l’âge de 68 ans.

Depuis lors la chiropratie n’a cessé d’évoluer, de se moderniser. Elle est passée en un siècle du statut de médecine parallèle ou alternative à celui de profession de type médical reconnue et réglementée dans 44 pays. L’enseignement est aujourd’hui universitaire dans de nombreux pays. La chiropratique produit 90% de la recherche internationale sur les manipulations vertébrales.

Que fait le chiropraticien?

Le chiropraticien est un thérapeute qui pose lui-même son diagnostic et qui détermine si, oui ou non, il sera en mesure de vous proposer un traitement. En cas de besoin le chiropraticien n’hésitera pas à vous envoyer faire des examens complémentaires (radio, scanner, IRM) ou à adresser à un autre professionnel de santé.

Une fois son diagnostic posé, le chiropraticien établit un plan de traitement, c’est à dire qu’il détermine combien de fois il devra vous voir et à quelle fréquence.  En moyenne 3 séances suffisent.

Le traitement chiropratique vise à rétablir une mobilité normale des articulations grâce en particulier à l’ajustement. Ceci permet au patient non seulement de récupérer une bonne amplitude de mouvement, mais aussi de diminuer les contractures musculaires, de « décoincer » les nerfs et donc d’améliorer l’efficacité du système nerveux afin d’augmenter les capacités du corps à guérir naturellement.

En effet, lorsque l’on se coupe le doigt par exemple, un mécanisme de cicatrisation se met en place spontanément. Lorsque l’on se blesse au sein de la colonne vertébrale c’est le même principe. Cependant notre corps a parfois besoin d’un petit coup de pouce ; et c’est votre chiropracteur qui sera le mieux placé pour stimuler naturellement et sans douleur les mécanismes de réparation.