Les dernières avancées en matière de couverture santé

L’actualité et les dernières avancées en matière de couverture santé ne cessent de changer en raison notamment de la crise sanitaire actuelle.  Au fil des mois, de nouvelles lois ont vu le jour, des avancées technologiques sont nées et le contexte actuel oblige à revoir certaines notions ancrées depuis longtemps.

En 2021, qu’en est-il de la couverture santé dans sa globalité ?

Le constat du contexte sanitaire actuel.

La pandémie qui nous a touchés de plein fouet en 2020 et qui continue encore aujourd’hui d’obliger les organismes à revoir certaines conditions de prises en charge.

Des aides au secours de nos jeunes et de nos étudiants.

La crise du coronavirus a plongé dans la tourmente bon nombre de jeunes étudiants. Beaucoup d’entre eux cumulent les études et le travail mais la COVID-19 ne leur a pas facilité la tâche. En effet, les restaurants, bars et magasins étant fermés provisoirement pendant la crise, les emplois jeunes ont temporairement disparu, plongeant les étudiants dans une situation financière critique.

Des assistances spécifiques ont été mises en place :

– Depuis le 25 janvier 2021, deux repas par jour peuvent être distribués aux étudiants pour seulement 1€. Cette aide est mise en place dans les restaurants universitaires.

– Un accompagnement médical personnalisé peut être mis en place pour les étudiants ayant besoin d’un suivi spécifique. La Sécurité Sociale couvre 70% de cette dépense, le reste est à la charge de la mutuelle santé étudiante.

– Un numéro vert et anonyme est ouvert de 9h à 23h pour apporter un soutien psychologique à tous les étudiants qui en ressentent le besoin (0 800 235 236).

– Depuis le 1er février 2021, les chèques psy ont vu le jour. Les étudiants peuvent bénéficier d’un accompagnement individuel auprès de psychiatres et psychologues. La prise en charge est faite par la Sécurité Sociale et la mutuelle santé à hauteur de 100%.

Les psychologues et le remboursement des consultations.

Les complémentaires santé des mutuelles et assureurs se sont mobilisés pour que les consultations auprès des psychologues soient maintenant remboursées.

La cause de cette décision ? Les confinements répétés dus à la COVID-19 qui ont entraîné la création de poste en télétravail, la rupture des liens sociaux, l’inquiétude face à ce virus inconnu, l’enfermement et l’isolation pour se protéger etc.

Des études récentes ont montré que le taux de personnes en situation de dépression était en forte hausse. Les consultations auprès de psychologues se sont multipliées. La mise en place d’une mesure exceptionnelle était nécessaire.

Les mesures votées pour faire face à la COVID-19.

Le contexte actuel exceptionnel auquel nous faisons face a obligé nos dirigeants à prendre et mettre en place des mesures exceptionnelles. De nouvelles lois sont entrées en vigueur.

Les spécificités des arrêts maladies “COVID”.

Une situation exceptionnelle entraîne nécessairement des mesures exceptionnelles. Pour cette raison, une loi d’urgence a été votée le 31 mars 2020 supprimant le délai de carence pour tous les arrêts maladie (COVID ou autres).

Qu’en est-il aujourd’hui, en 2021 ?

Pour le personnel de la fonction publique.

Les lois du 31 mai 2021 (relative à la gestion de la sortie de crise) et du 5 août 2021 (relative à la gestion de cette crise sanitaire) viennent annuler et remplacer la loi d’urgence de mars 2020.

Elles annoncent ceci :

  • Loi du 31 mai 2021 : La suppression des jours de carence est maintenue jusqu’au 30 septembre 2021 pour les agents de la fonction publique, uniquement si ces arrêts maladies concernent une infection par la COVID-19 (justificatif obligatoire).
  • Loi du 5 août 2021 : La suspension du seul jour de carence pour les agents de la fonction publique est prolongée jusqu’au 31 décembre 2021. Ceci est valable uniquement si l’arrêt maladie concerne une infection par la COVID-19.

Pour le personnel du secteur privé.

Grâce à un décret validé le 16 juin 2021, les trois jours de carence normalement appliqués pour un arrêt maladie sont suspendus si l’arrêt en question est en lien avec une infection par la COVID-19 (justificatif obligatoire). Ce décret est étendu jusqu’au 30 septembre 2021.

Les dernières technologies mises en place depuis 2020.

Depuis mars 2020, début du 1er confinement dû à la COVID-19, l’État facilite l’accès aux téléconsultations médicales pour limiter les déplacements en cabinet. Selon un sondage Odoxa pour l’ANS (Agence Numérique en Santé), le nombre de téléconsultations a triplé en 2020.

Depuis 2018, l’Assurance Maladie rembourse les téléconsultations mais c’est bien depuis le début de la crise sanitaire que les actes de téléconsultation sont assurément remboursés à hauteur de 100%. Cette mesure devait être temporaire puis, finalement, a été prolongée jusqu’au 31 décembre 2021.

Les patients qui le souhaitent continuent de bénéficier de la télémédecine gratuitement.

Pour d’autres informations concernant l’actualité des couvertures santé (mutuelles et apparentés) ainsi que le vote des dernières lois en vigueur, retrouvez notre dossier spécial mutuelle santé.